Samedi 20 février 

« Départ à 7h le samedi matin. Nous nous sommes données RDV tous ensemble dans un hôtel afin de réaliser les tests antigéniques. En même temps, nous avons pris ensemble un petit déjeuner avant de prendre la direction d’Aubaugne, avec les bénévoles et les dirigeants. Nous sommes partis dans un bus très confortable. Jean-Pierre Allias nous a vraiment mis dans de bonnes conditions. A mi-route, nous nous sommes arrêtés pique-niquer. Il faisait froid, un vent glacial.

Nous sommes arrivés à Aubagne sur les coups de 17h. Après la répartition des chambres, nous sommes alors partis faire une petite promenade pour nous dégourdir les jambes. Nous avons ensuite eu une séance vidéo avec des actions d’Aubagne. Nous avons pu prendre le repas tous ensemble et nous nous sommes couchés rapidement. 

Dimanche 21 février

« Réveil à 9h et petit-déjeuner. Après une causerie programmée à 10h15, nous avons pris la direction du stade à 11h. C’est un stade en centre-ville. Il n’est pas évident d’y accéder en bus. Parfois, cela passait de justesse. C’est un stade étonnant en ville, avec un pont qui surplombe et beaucoup de gens dessus. Nous avons été accueillis avec fumigènes ! Dans la préparation et le match lui-même, il y a beaucoup de fierté d’avoir tenu tête à Aubagne. Il y avait des conditions difficiles et bizarres. Pendant le match, le vent nous a pénalisé, notamment sur le deuxième but. 

Nous avons tout fait pour ne pas répondre à la provocation. La séance de tirs aux buts nous a desservi contrairement au match contre Libourne. C’est toujours la roulette. C’est le cœur lourd mais avec fierté que nous sortons de la Coupe de France. Nous avons réalisé un beau parcours. Le club a été mis en lumière, avec les belles valeurs que l’on véhicule. C’est frustrant d’être éliminé ainsi. C’était chouette cette belle épopée familiale. Il y a un mélange de fierté car ce sont les premiers ex-aequo de leur poule de N2. Nous leur avons tenu tête et leur avons proposé une belle résistance mais vu leur cri de joie à la fin du match, nous sommes vraiment parvenus à les faire douter ». 

Le résumé de l’aventure

« Ne pas partager cette aventure avec notre public a été très particulier. Le groupe a quand même bien réagit face à tout ça. Cet événement a amené beaucoup de solidarité et d’abnégation. On a un groupe qui est capable de rivaliser avec ce qu’il se fait de mieux en National 2. On a un président qui sait construire de belles maisons avec des fondations solides, et il en fait de même avec le club. Tout est bien réfléchi, tout est bien calculé. Il y a un gros travail de structuration du club qui va porter ses fruits. Jean-Luc est un entraineur qui vit le foot. 

Aujourd’hui, il y a une incertitude quant à une reprise. Vivement que le sport reprenne, que la vie normale reprenne. Car un match de foot amateur sans buvette et supporter c’est sans saveur ».