Depuis l’annonce du match de Coupe de France, les joueurs de l’US Lège Cap Ferret ont pu avoir trois séances d’entrainement : deux le week end du 23 et 24 janvier et une la veille du match, ce samedi 30 janvier. Aucune autre possibilité n’étant envisageable. Avant 18 heures, c’est impossible pour les joueurs qui travaillent. Et faire une séance très matinale à 6h30, comme a pu le faire Bressuire, n’est pas non plus possible pour les joueurs du Bassin.
« Il faudra faire preuve d’indulgence vis à vis de la préparation, indique Anthony Scribe, le gardien de Lège-Cap-Ferret. On sait que nous ne sommes pas en état de forme optimal même si lors de la dernière séance d’entraînement c’était cohérent. Mais la compétition reste la compétition. On va se serrer les coudes. Le match se fera dans un esprit de solidarité mais cela ne va pas être simple. Avec les mesures, il est vrai que mentalement, il faut se préparer. Même si on n’est pas dans les meilleures conditions, on fera comme on peut« .
Pour que Bressuire puisse respecter le couvre feu, la rencontre a été programmée le dimanche 31 janvier à 11h30. Une heure totalement inhabituelle pour une équipe seniors : « je jouais à cette heure là tout petit. Mais Jean-Luc Gautier, le coach a vraiment voulu facilité la tâche à notre adversaire. Ils en auraient fait de même si nous avions été visiteurs. Le club a fait ces efforts et c’est logique mais cela sera particulier ».
Mais peu importe l’heure et le contexte. Le groupe de l’US Lège-Cap-Ferret est ambitieux pour cette rencontre. « Dès que le coup d’envoi sera donné, nous jouerons ce match. Nous sommes des compétiteurs et on jouera la qualification, même si vu le contexte actuel, on peut dire que le résultat sera secondaire », confie le gardien qui préfère surtout positiver : « cela nous fait un peu de bien de nous retrouver et de jouer au football. Alors, malgré que la compétition soit tronquée, que nous ne savons pas situer la jauge, nous ferons le maximum. »