Vous avez arrêté ta carrière de joueur en début de saison dernière pour devenir adjoint à Belin Beliet. Pourquoi ce choix ?
Au départ, je voulais prendre une année sabbatique niveau football pour profiter de mes week-end et de mes soirées, chose que je ne faisais que très peu souvent depuis de nombreuses années. Mais Jérôme Dupy ne l’entendait pas de cette oreille et m’a contacté afin de devenir son adjoint. Par l’amitié de langue date qui nous lie j’ai accepté.
Après une saison comme adjoint, vous avez décidé de rejoindre CA Sallois comme co-entraîneur. Pourquoi ce choix ?
Le choix de rejoindre le CA Sallois a d’abord été dicté par mon départ de Belin-Beliet suite à l’arrêt de Jérôme Dupy à la tête de l’équipe première. Ensuite je connaissais quelques personnes au club de Salles qui m’ont contacté car Jérôme (encore un) Aguer avait besoin de quelqu’un pour l’épauler. L’envie du club de se développer, la dynamique, l’effectif de qualité et l’envie des joueurs de progresser m’ont de suite séduit et j’ai très vite accepté le poste.
Le CA Sallois accède en D1 club VIP en fin de saison dernière. En tant que promu, vous réalisez un excellent parcours avec 4 victoires en autant de matchs. Comment expliquez vous ce début de saison ?
Je l’explique avant tout par le sérieux et le travail fourni par le groupe et le staff tout simplement. Les joueurs ont très vite assimilé et adhéré au projet de jeu que nous avons instauré avec Jérôme. C’est vrai que le bilan est très positif tant en terme de résultats qu’en terme de contenu.
Quel était l’objectif de cette saison ?
L’objectif cette saison est clair : l’accession en R3 pour la A, ce serait une première dans l’histoire du club, le maintien de la B en D2 et pour la C qui vient d’être crée, l’objectif était de la stabiliser mais au vu des bons résultats pourquoi pas mieux qu’un simple maintien.
Comment gères tu cette période de nouveau confinement auprès du groupe ?
Ce nouveau confinement est dur à gérer. Mentalement d’abord car je pense que la reprise ne se fera pas avant plusieurs mois ce qui casse clairement notre dynamique et va probablement fausser le championnat. Sans compter tout le travail fourni depuis six mois qui part à la poubelle. Puis physiquement évidemment car nous n’avons aucun contrôle sur les joueurs. Nous leur envoyons un programme d’entretien chaque semaine mais combien le suivent…? Ça on ne le sait pas mais on s’en apercevra très vite à la reprise.
Comment le vivez-vous en tant qu’entraîneur ?
En tant qu’en entraîneur, c’est très difficile. On a presque l’impression d’avoir bossé durement pendant 6 mois pour pas grand chose. Le terrain me manque énormément. Du coup je compense en avalant le moindre match qui passe à la télé. Même un Angers – Dijon je l’analyse de près (rires). En conclusion, je souhaite beaucoup de courage à tous les clubs amateurs qui souffrent énormément de cette situation. J’espère fortement que des aides leur seront apportées. Sans parler de tous les commerces de proximité.