La commission départementale promotion de l’arbitrage est plutôt dynamique, comme l’ensemble commissions d’arbitrage. Ce qui explique qu’il y a peu, la barre des 500 arbitres ait été atteinte. Lors de cette réunion, David Wailliez, représentant de la ligue Nouvelle-Aquitaine était présent, tout comme Sandra Renon, conseiller technique arbitrage ainsi qu’Alexandre Gougnard, président du district.
La volonté du district de la Gironde est de faire du championnat départemental 1 club VIP, l’élite départementale, un niveau de qualité. C’est pourquoi Samir Zolota, président du pôle arbitrage indique « à compter de la saison 2019/2020, les arbitres de District 1 devront arriver au stade 1h30 avant le début de la rencontre. Il n’y aura plus que deux poules et il faut que le niveau général de l’arbitrage aille de pair avec le niveau grandissant de cette poule ». Par ailleurs, dans un principe d’égalité entre les sexes et pour récompenser les clubs faisant l’effort de présenter toujours plus de candidates féminines à l’arbitrage, il a été validé que toutes les rencontres de Départementale 1 Féminines seraient couvertes par un arbitre officiel.
Place ensuite à la présentation des chiffres par David Wailliez, membre du comité directeur de la ligue Nouvelle-Aquitaine. Et côté arbitrage, le bilan du district Gironde-Est est excellent. Au jour de la réunion, 487 arbitres étaient comptés dont 347 au niveau district. 33 sont des arbitres féminines, faisant du district de la Gironde celui qui dispose le plus de femmes sur le territoire national. Elles sont par ailleurs bichonnées afin de les fidéliser. Pour cela, Claude Barrière amène régulièrement trois arbitres à la rencontre des arbitres évoluant en D1 féminine lors des matchs des Girondins de Bordeaux. Un rendez-vous fort et apprécié qui permet aux femmes arbitres de partager sur leur fonction et de pouvoir lancer des vocations. « Je suis fier de voir la Gironde, comme la Charente Maritime truster les places d’honneur en termes d’arbitres féminines. Ces départements augmentent sensiblement leur effectif car un référent dédié à l’arbitrage féminin fait un réel travail de fond », indique David Wailliez avant de préciser « L’objectif des 500 arbitres sera prochainement atteint », indiquait-il. Et il n’a pas eu tort puisque ce fut le cas à mi-mars soit quinze jours après cette réunion. Pour atteindre de tels résultats, Maxime Roumier indique que 87 arbitres ont été formés. 83 ont été reçus à l’examen final.
Afin de former et de fidéliser les arbitres tout juste arrivés, il est proposé un accompagnement sur les premiers matchs. Sur cette question, Benjamin Hautier préciser que 264 accompagnements ont été réalisé à la date du 28 février 2019 (soit le double par rapport à la saison précédente).
Tous ces éléments ont pu permettre le bilan annoncé par Sandra Renon à savoir la baisse sensible du nombre de clubs en infraction. Au 31 août, 21 clubs étaient en irrégularité vis-à-vis du statut de l’arbitrage contre 13 au u 31 janvier 2019.
Par ailleurs, pour les rencontres qui ne peuvent pas être couvertes par trois arbitres officiels, des formations d’arbitres assistants bénévoles sont proposées et elles rencontrent un succès puisque 72 bénévoles en ont bénéficié. Sandra Renon cherche par ailleurs le moyen de rendre un équipement spécifique à ces derniers afin de les identifier sur les terrains.