Antoine Vergès (Mérignac Arlac) : « Il ne faut pas casser notre courbe de progression »

Quel bilan faites vous de la préparation ?

Il est plutôt positif. On voulait faire mieux que l’an passé, car nous avions souffert. Nous avions eu beaucoup de joueurs blessés et beaucoup de joueurs au Portugal pour la sélection avec la fac. Cela avait plombé la préparation et nous avions trop tiré sur les autres joueurs. Nous avions connu des difficultés d’entrée. Là, nous n’avons pas eu de blessés en dehors des joueurs qui étaient blessés depuis la saison dernière comme Sébastien Arnaud ou Rodolphe Favereau. Du côté des matchs amicaux, nous en avons perdu deux et gagné deux.

Vous démarrez avec un déplacement à Limoges. Un départ dans l’inconnu tant ce club a été secoué cet intersaison ?

C’est un club que je ne connais pas car il n’était pas dans la région avant la fusion. Cela reste un gros club de la région qui joue en CFA2/CFA. Des problèmes administratifs les ont relégué en National 3. Je n’ai pas fait attention s’ils ont perdu beaucoup de joueurs. Si c’est le cas, ils en ont pris d’autres. Cela reste un club attractif. Je ne connais pas leurs joueurs d’avant ni ceux qui sont arrivés. C’est un club de la même trempe que le Stade Bordelais, un club sérieux qui est habituellement ambitieux. Ils ont gagné tous leurs matchs de préparation. Ce sera un gros match à faire contre une équipe qui aura envie de prendre les points. Pour nous, ce sera un long déplacement. Mais, nous nous concentrerons sur nous comme nous le faisons depuis toujours.

Avec quelles ambitions pour Mérignac Arlac pour la deuxième saison consécutive en National 3 ?

Les mêmes que l’an passé : le maintien. Un dicton dit que la deuxième année est toujours la plus difficile. Et cela se vérifie. L’année dernière, nous avions pris beaucoup de points sur le premier mois car il y avait l’effet de surprise. Maintenant c’est différent, les autres clubs nous connaissent. Nous avons recruté pour pallier à cela. L’an passé, nous avons fini sixièmes mais avons joué le maintien jusqu’à la dernière journée. C’est un championnat homogène même si 3/4 équipes se détachent.

Le groupe reste stable avec l’apport de joueurs expérimentés ?

On apprend en rencontrant les autres équipes que celles qui s’en sortent le mieux sont celles qui ont des joueurs expérimentés. Et lorsque nous alignons beaucoup de jeunes prometteurs, on sent qu’il y a un manque. On veut aussi essayer de montrer que nous sommes un club attractif. Nous continuons à être sérieux et il faut continuer à progresser. Notre courbe de progression depuis 3/4 ans est bonne. Il ne faut pas la casser et continuer à surfer comme ça.

Dans quel état d’esprit êtes vous avant cette saison ?

Je suis content car je suis bien dans le club. Il me correspond parfaitement. C’est ma sixième année comme entraîneur, après trois saisons comme entraîneur joueur. J’évolue aussi. Je suis content, cela se passe bien. Nous n’avons pas connu de période difficile et on essaie de la repousser le plus possible. Nous travaillons bien, avec de parfaites connexions avec les dirigeants.