C’est une belle affiche agréable qu’a proposé cette finale de la coupe de la Gironde U18 entre le FC Libourne et Mérignac Arlac. Ce sont les Libournais qui l’ont emporté sur le score de 2-0.
Libourne B – Mérignac Arlac : 2-0
Arbitre : M. Mathieu Sejourne assisté de MM Alexandre Fourcade et Gabriel Boudigues. Délégué : M. Jean-Louis Dardaud.
Buts : Nour Ben-Brahim, Alexis Alves
Avertissements : Ben-Brahim (5e), Laffitte (51e), Thivolard (79e), Charriaud (90e) à Libourne ; Dumai (57e), Amutebi (67e) Salles (68e, 90e) à Mérignac Arlac.
Exclusion : Harhad (78e), Salles (90e) à Mérignac Arlac.
Libourne B : Charriaud, Agbegninou, Roussely, Thivolard, Ben Brahim, Bouffartigues, Guimard (cap), Alves de Amorin, Karroum, Torregrosa, Kahloul. Remplaçants : Tuncer, Romain, Laffite. Entraîneur : Vincent Bourhis.
Mérignac Arlac : Pourcelot, Amira, Ballano, Amutebi, Lagenebre (cap), Dumai, Hervieux, Ebrard, Harhad, Dumartin, Salles. Remplaçants : Bikondi-Pipa, Camara, Djombi. Entraîneur : Fayçal Ait-Ouaddi.
Je tiens à féliciter l’équipe de Mérignac Arlac pour leur parcours, ils ont démontré en finale qu’ils n’étaient pas là par hasard.
Je remercie le FC Libourne, les Présidents Serge Desport et Philippe Cena qui m’ont fait confiance pour ma première saison au club en me confiant ce groupe de qualité et qui ont tout fait pour nous mettre dans les meilleures dispositions pour cette finale.
Merci aux éducateurs du club pour leur accueil, leur soutien et collaboration tout au long de la saison. Je pense notamment à Franck Valade, Laurent Dauriac, Patrick Arréchéa, Bruno Brancher et Germain Maulun. Enfin je voudrais profiter de cette opportunité qui m’est offerte pour adresser un message à tous les acteurs du foot girondin et d’ailleurs, amateurs ou professionnels. Je pense, et c’est encore plus vrai chez les catégories de jeunes, qu’il faut relativiser l’influence des éducateurs dans les résultats d’une équipe, autant dans la victoire que dans la défaite. Notre travail ne se limite pas seulement au match du week-end. Si c’était le cas tout le monde pourrait coacher. Il ne faut pas oublier qu’un entraîneur n’est pas grand chose sans ses joueurs, et qu’il dépend énormément de son groupe. La qualité du travail de celui ci se mesure surtout à l’héritage qu’il laisse à ses joueurs, tout en ayant connaissance du contexte dans lequel il évolue, des circonstances qu’offrent une saison de foot, des conditions de travail mais également des objectifs qui lui sont donnés. C’est là-dessus que nous devrions être jugé et pas uniquement sur le plan comptable. Je pense que nous, amateurs et amoureux du ballon rond, gagnerions à pousser un peu plus loin nos réflexions, à s’ouvrir un peu plus pour multiplier nos possibilités dans un monde figé. La prise de risque doit opérer à tous les étages et pas seulement sur le terrain. »