Quel est ton parcours footballistique ?
J’ai débuté à Bordeaux où j’ai évolué de débutants à 14 fédéraux. Je n’ai pas pu intégrer la pré formation après neuf ans là-bas. Je n’ai pas pu intégrer le centre de formation. Alors je suis parti un an à Libourne avec l’option de partir à Niort l’année suivante. Niort ne prenait pas de lycéen alors il a fallu que je termine le collège ici. Je suis ensuite alors allé à Niort où je suis resté quatre ans. J’ai connu les U17, U19 nationaux et la réserve professionnelle. Comme je n’ai pas signé professionnel, je suis revenu faire mes études à Bordeaux. J’ai joué trois ans à Blanquefort avant de signer l’été dernier à Mérignac.
Comment vis-tu le fait de ne pas avoir pu signer un contrat professionnel malgré avoir évolué dans des clubs professionnels ?
A Bordeaux, cela a été une première claque. Mais le problème, comme me l’ont dit les entraîneurs à l’époque, c’est que je me reposais trop sur mes lauriers. Je n’avais pas connu autre chose que Bordeaux à l’époque. Et ce que je proposais n’était pas suffisant pour eux. J’ai mal vécu au début cette nouvelle jusqu’à ce que Niort se manifeste. J’ai alors retrouvé l’envie. A Niort, cela s’est bien passé sauf sur la dernière saison où j’ai eu moins de temps de jeu. Alors je m’attendais à cette issue et je m’y étais préparé.
Lors de ton retour en Gironde, tu as décidé de rejoindre Blanquefort. Pourquoi ce choix ?
A l’époque, j’avais un agent. On devait se voir car je ne savais pas encore si je devais prolonger ou pas. Du jour au lendemain, je n’ai pas eu de nouvelles. J’avais 20 ans, je n’avais pas envie de me prendre la tête. Je suis revenu à Blanquefort dans ma famille et j’ai poursuivi mes études, un BTS NRC.
Lors du mercato estival, tu as décidé de rejoindre Mérignac. Pour quelles raisons ?
Au départ, je ne voulais pas partir. J’ai été sollicité par de nombreux clubs et j’avais refusé à chaque fois. Puis Johann Ruffat a pris contact avec moi. Et finalement, je me suis dit pourquoi ne pas relever un nouveau challenge.
Tu es attaquant depuis toujours ?
Oui, sauf à Libourne où je jouais défenseur central. A la base je suis plutôt sur les côtés. A Blanquefort, j’ai été positionné plus en pointe.
Es-tu plus content quand tu es passeur ou buteur ?
Quand je suis buteur ! J’ai toujours aimé marquer mais bien sûr si je peux faire arquer et que la victoire est au bout, je suis aussi content.
Si tu devais choisir entre le titre de meilleur buteur ou la montée en régional 2, tu choisirais quoi ?
C’est compliqué ! Les deux seraient le mieux (rires). Mais je choisirai la montée en régional 1 afin de connaître un autre niveau, le plus haut de la Nouvelle Aquitaine que le club mérite. Ce serait vraiment bien.
Quel est votre objectif du déplacement à Estuaire Haute Gironde ?
L’objectif est de prendre les 12 points sur les quatre matchs restant à jouer car cela signifierait la montée en régional 1. C’est la dernière ligne droite. On va serrer les dents. Ce sera compliqué mais ce sera un beau combat. Nous sommes motivés à 1000%. On sait ce que nous avons à faire. Tout est jouable.
Le mot du coach… Johann Ruffat
Poste : attaquant
Parcours : Bordeaux, Libourne, Niort, Blanquefort, SA Mérignac
Club : SA Mérignac