Pas simple de se déplacer chez la lanterne rouge. En championnat de régional 3, le dernier sera condamné à jouer la saison prochaine en départemental, alors la lutte sera acharnée et chaque équipe fera tout pour ne pas finir à cette place. En plus de ce contexte de match à enjeu, Saint André de Cubzac est parti sans savoir si le match aura vraiment mieux, à cause d’une pluie qui perturbe beaucoup les compétitions en extérieur.
Si l’arbitre a décidé de faire jouer le match, il a eu lieu « sur un terrain très difficile, à la limite du praticable. Un match compliqué !« , indique Olivier Saubuse. Saint André de Cubzac a bien commencé sans pouvoir être réaliste sur ses trois occasions franches. Et comme souvent dans ces scénarios, c’est l’adversaire qui ouvre la marque « sur leur première occasion », regrette-t-il.
Rejoints dans les dernières secondes
Saint André de Cubzac souffre : sauvetage sur la ligne, un gardien U19 qui joue les sauveurs. En deuxième période, il est important de réagir. Et au bout d’une minute de jeu, Saint André de Cubzac égalise. « On enchaîne un gros quart d’heure, où nous imposons notre rythme, gagnons tous les duels. On marque deux buts de plus quasiment coup sur coup par Sekrane et Jurisic« , ajoute le technicien.
L’important est de tenir afin d’aller chercher une victoire importante pour s’installer un peu plus haut au classement. « Inconsciemment, on pense avoir fait le plus dur, on met moins d’impact, on négocie mal deux ou trois situations qui auraient tué le match. On se met à reculer, à subir et nos adversaires reviennent à 3-2, sur une faute non sifflée sur notre gardien sur corner, un cafouillage… Il reste alors dix minutes et ils y croient. Nous sommes dans le doute, fébriles... », explique Olivier Saubuse. Et Bergerac la Catte égalise dans les dernières secondes de la rencontre. « Encore un match où les regrets sont là. Malgré la déception, l’état d’esprit est à retenir. Nos efforts n’ont pas encore été récompensés. Le derby de dimanche prochain contre Ambares s’annonce très important« , conclut-il